Air France envisageait de quitter l’aéroport Paris-Orly en 2026, en raison d’une baisse structurelle de la demande. Cependant, un revirement à 180° reste possible. Dans une déclaration commune, le président de la région Paca Renaud Muselier, le maire de Nice Christian Estrosi et la présidente non exécutive d’Air France-KLM Anne-Marie Couderc ont annoncé travailler ensemble pour maintenir une desserte de qualité depuis Paris-Orly. Ils sont conscients du moment charnière que vit le transport aérien et affirment que la région et Air France-KLM se rapprochent, avec le plein soutien du ministre des Transports.
Quatre axes prioritaires de travail ont été définis : le maintien d’une offre aérienne consistante entre Orly et les aéroports de province, des engagements de qualité de la compagnie en matière de fiabilité et de performances écologiques, le prix des billets d’avion et les abonnements, ainsi que des garanties d’emploi pour le personnel sur les deux aéroports du sud. Transavia, la filiale low-cost d’Air France, garderait une place dans le futur dispositif des dessertes. Les travaux tiendront compte de l’expérience acquise sur la liaison entre l’aéroport de Toulon-Hyères et Paris-Orly, opérée par Transavia depuis 2021.
Air France assure que malgré l’augmentation du nombre de vols proposés au départ de Paris-Charles de Gaulle et la mise en place de vols Transavia au départ de Paris-Orly, les capacités du groupe entre Paris et Marseille, Nice et Toulouse seraient maintenues à 90% de leur niveau actuel.
L’article original contenait également une image d’un Airbus A220-300 en vol, mais celle-ci a été supprimée pour cette réécriture.
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