Les compagnies aériennes relancent les vols commerciaux opérés en Boeing 737 MAX-9, qui avaient été suspendus par la FAA après un incident survenu sur un avion d’Alaska Airlines le 5 janvier.
Copa Airlines a effectué un vol jeudi avec un 737 MAX-9 après avoir effectué une inspection de sécurité de l’avion. Alaska Airlines a remis en service l’un de ses Boeing 737 MAX-9 hier. Quant à United Airlines, qui possède la plus grande flotte de cette version des 737 MAX, elle a indiqué que le premier vol d’un de ses avions était prévu pour ce dimanche.
Le vol de Copa Airlines a décollé normalement de Panama City jeudi à 12h11 pour arriver à Sao Paulo, au Brésil. Hier, le vol AS1146 d’Alaska Airlines, opéré en Boeing 737 MAX-9, a décollé de Seattle à 15h33 pour atterrir à 18h14 à San Diego.
Le 5 janvier, Alaska Airlines a fait les gros titres après qu’un de ses 737 MAX-9 ait perdu une porte-bouchon en plein vol entre Portland et Ontario. Les compagnies aériennes ont la possibilité de condamner une porte-bouchon (un panneau avec un hublot) pour remplacer l’une des sorties de secours existantes si la sécurité ne l’exige pas en fonction du nombre de sièges dans l’appareil. Cette modification a été effectuée sur 171 des 218 Boeing 737 MAX-9 livrés à ce jour. United Airlines en exploite 79, Alaska Airlines 65 et Copa Airlines 21. D’autres compagnies aériennes dans le monde, comme Turkish Airlines et Singapore Airlines, disposent également de quelques exemplaires.
Pour remettre en service un Boeing 737 MAX-9, la compagnie aérienne doit suivre un processus d’inspection et de maintenance spécifique ordonné par la FAA, qui comprend la vérification des boulons, des rails de guidage et des raccords de la zone concernée, l’inspection de dizaines de composants des bouchons de porte et même le resserrage des fixations.
Selon Alaska Airlines, ce processus d’inspection dure jusqu’à une douzaine d’heures pour chaque MAX-9. Le processus d’inspection de sa flotte devrait être terminé « d’ici la fin de la semaine prochaine ». Cela permettra à la compagnie aérienne d’assurer l’intégralité de son programme de vols. Elle estime que 3 000 vols ont été annulés en janvier en raison de la suspension, entraînant des conséquences financières estimées à 150 millions de dollars.
[Image : ©Boeing]
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