En septembre dernier, les syndicats SNCTA et UNSA-ICNA des contrôleurs aériens français ont conclu un accord de trêve sociale d’une durée d’un an, englobant toute la période des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024 jusqu’en septembre 2024.
Cet accord a suscité des interrogations quant aux avantages obtenus par les syndicats en échange de cette trêve. Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, a notamment accusé le gouvernement d’avoir « payé une rançon » aux contrôleurs aériens. Les détails de cet accord ont récemment été révélés, selon la radio RMC.
L’accord prévoit une augmentation des primes pour plusieurs corps de métier de l’Aviation civile. Les contrôleurs aériens bénéficieront d’une augmentation de 4,68% de leurs primes, tandis que les ingénieurs électroniciens et techniciens contrôleurs aériens, les ingénieurs ESSA, les techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile et les ingénieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile bénéficieront respectivement d’augmentations de 4,5%, 2,5% et 1,5%.
En échange de ces augmentations, le syndicat majoritaire SNCTA et le syndicat minoritaire UNSA-ICNA se sont engagés à ne pas appeler à la grève pendant un an sur le volet précis de l’inflation, mais des préavis de grève peuvent être déposés sur d’autres sujets. De plus, ils se sont également engagés à ne pas faire grève pendant toute la période des Jeux Olympiques, quel que soit le motif. Il est important de noter que les autres syndicats minoritaires, tels que l’USAC-CGT et la CFDT, n’ont pas validé cet accord.
Cet accord a donc été conclu dans le but d’assurer la stabilité du trafic aérien pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024. Il permet aux contrôleurs aériens de bénéficier d’augmentations salariales, principalement sous forme de primes, tout en garantissant qu’il n’y aura pas de perturbations majeures dans les services de contrôle aérien pendant cette période cruciale.
Il convient de souligner que cet accord a été critiqué par certains, qui estiment que le gouvernement a cédé aux demandes des contrôleurs aériens en échange de cette trêve sociale. Cependant, il est important de noter que la sécurité et la fluidité du trafic aérien sont des enjeux majeurs, surtout lors d’événements d’une telle ampleur que les Jeux olympiques. Il est donc primordial de trouver des solutions pour assurer le bon fonctionnement de ces services tout en répondant aux revendications légitimes des travailleurs du secteur aérien.
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