Découverte macabre dans les bois de Saint-Pierre-Vaast

Le 8 janvier 1925, des artificiers sont à la recherche de matériel militaire et d’obus à désactiver dans les bois de Saint-Pierre-Vaast, un lieu marqué par les traces de la Première Guerre mondiale. Mais cette opération de déblaiement va prendre une tournure macabre.

En fouillant un fourré le long de la route d’Arras, les artificiers découvrent des restes humains. Il s’agit des restes d’un homme, un pilote appartenant à l’armée française. Sa triste sépulture a été un avion de chasse, un Spad équipé d’un moteur à 9 cylindres. L’aéroplane calciné porte également une cocarde tricolore.

Tant l’homme que l’appareil sont en très mauvais état, ce qui rend difficile leur identification immédiate. Cependant, quelques indices permettent d’avancer quelques hypothèses. Parmi les ossements retrouvés au pied d’un arbre, aucun papier d’identité n’est découvert, mais on estime que le pilote mesurait entre 1,70 et 1,75 mètres en se basant sur la longueur de ses tibias. Le ministère de la Guerre décide alors de lancer une enquête pour en savoir plus sur cet inconnu.