Après les récentes grèves massives des contrôleurs aériens en avril et le week-end dernier à Orly, entraînant des milliers de vols annulés, l’USAC-CGT (Union Syndicale de l’Aviation civile – CGT) a décidé de reconduire son préavis de grève du 31 mai au 07 juin.

Cette nouvelle grève est motivée par le manque d’effectifs prévu dans les tours de contrôle d’ici 2027, malgré un accord salarial conclu juste avant la grève d’avril. Dans un courrier adressé au directeur de la DGAC, le syndicat a exprimé son mécontentement face à certaines propositions inacceptables. L’USAC-CGT a souligné que la colère gronde parmi de nombreux agents et que des mouvements sociaux intenses pourraient survenir dans les mois à venir.

Suite à un préavis de grève de l’Unsa-Icna pour dénoncer le manque d’effectifs, la DGAC avait demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement 70% des vols à Paris-Orly. Cette situation découle d’un accord précédent qui n’a pas résolu la question des sous-effectifs prévus pour 2027. La DGAC souhaite réorganiser le contrôle aérien en France pour faire face à la hausse du trafic aérien prévue d’ici 2030.

On ne sait pas encore quel impact aura ce mouvement sur les opérations aériennes. Face à ces grèves récurrentes des contrôleurs aériens, les passagers peuvent s’attendre à des perturbations. Les compagnies aériennes sont tenues de proposer des compensations aux passagers affectés pour s’assurer qu’ils atteignent leur destination initiale.

Responsable juridique de Flightright, Imane El Bouanani souligne que malgré l’imprévisibilité de ces grèves, les compagnies aériennes doivent assumer leur responsabilité envers les passagers.